Bruxelles AfriCapitales

Initié en 2019, Bruxelles Africapitales ouvre, aux Halles de Schaerbeek, un espace d’expression aux forces vives des afro-descendants de la capitale.

 

L’essentiel de la programmation est confié, en carte blanche intégrale, à des collectifs coordonnés par Mademoiselle Pilipili asbl, Roots Events et Uhorakeye. Avec la participation entre autres de Denis Mpunga (acteur, metteur en scène, auteur, musicien et compositeur), Maxime Jean-Baptiste (réalisateur et performeur), Leonard Pongo (photographe et un artiste visuel), Laetitia Mampaka (juriste, coach en éloquence humoriste et chroniqueuse), Nana Kill (chanteuse), Casey (rappeuse), Oxmo Puccino (rappeur), Sinzo Aanza (photographe, artiste visuel et écrivain)… Les Halles auront aussi le privilège de recevoir  Yaya Coulibaly, trésor vivant de l’art de la marionnette malienne, issu d’une famille qui pratique cet art depuis plus de six siècles. Il exposera plusieurs dizaines de marionnettes, chacune d’elles portant une histoire particulière, qu’il mettra en œuvre à travers des ateliers et un spectacle déambulatoire.

 

Ensemble, l’objectif est de poursuivre une mise en dialogue d’une part des composantes de l’hyperdiversité bruxelloise, et d’autre part de l’Afrique et des diasporas afroxelloises, dont les enjeux et préoccupations parfois se recoupent et parfois divergent.


Pour traduire la richesse de ces interactions, neuf journées rythmées par des moments très différents rassembleront des plasticiens, humoristes, réalisatrice, musiciens et des intervenants de Bruxelles et du continent, dans un temps fort qui fera la part belle aux habitants de la capitale, à travers des événements quotidiens, ouverts à tous, en entrée libre.

 

Comme à chaque édition, la créativité afroxelloise sera mise à l’honneur, aussi bien à travers les moments de présentation artistique qu’à travers un salon des créateurs. Et, à l’approche de Noël, le temps consacré à l’enfance – qui aborde avec subtilité la question de la représentation de la diversité notamment dans les jeux – sera renforcé.

 

Cette édition insistera sur deux aspects. D’une part le dialogue entre des générations afroxelloises, dont l’expérience « diasporale » est forcément différente. Le rapport à l’Afrique, et à l’identité bruxelloise, ne repose pas sur les mêmes expériences et ne porte pas les mêmes enjeux. D’autre part, le temps long de la culture africaine, sa tradition mémoriale.