Défaut d’origine
Les femmes dans le cinéma
La reconquête
Dans le cadre du festival Aflam du Sud, l’Association des Démocrates Tunisiens au Benelux (ADTB) et le Centre Bruxellois d’Action Interculturelle (CBAI) collaborent pour l’organisation d’une table ronde sur la place des femmes dans le cinéma, et plus particulièrement dans le cinéma arabe. Les intervenantes, actrices ou réalisatrices ou techniciennes ou productrices, viendront nous éclairer sur les difficultés auxquelles se heurtent les femmes dans le cinéma et débattre des perspectives qui pourraient s’offrir à elles.
Les femmes sont beaucoup moins présentes derrière l’écran et leur représentation à l’écran est fort stéréotypée. De nombreux rôles sont tenus par des femmes, mais peu sont majeurs. Comment peut-on expliquer cela ?
Lors du festival de Cannes en 2018, les chiffres de la représentation des femmes dans le cinéma ont été évoqués. Depuis sa création en 1946, le festival a sélectionné seulement 82 films réalisés par des femmes contre 1688 films réalisés par des hommes. En France, seulement 20 % des réalisateurs sont des femmes et à Hollywood, elles ne représentent que 7 %.
Les femmes arabes ont bien commencé dans le cinéma bien avant les années 60-70 comme certains l’affirment. Aziza Amir a été la première femme égyptienne à réaliser une fiction Leila en 1927. Elle était aussi l’interprète et la productrice de ce film qui a contribué à la fondation du cinéma égyptien et a lancé la carrière d’Assia Daghar. Pour la journaliste égypto-américaine Mona Eltahawy, “Les femmes réalisatrices et actrices, réalisent qu’elles souffraient d’une double menace : que les occidentaux parlent pour elles, et que les hommes arabes parlent pour elles. Alors elles se sont mises derrière les caméras”.
PROGRAMME
14:00 Accueil des participant(e)s.
14:10 Projection du court métrage Murmures de Vénus de la réalisatrice marocaine Ghizlane Assif, invitée du Festival.
14:20 Témoignages de :
- Ghizlane Assif, réalisatrice et chef monteuse marocaine, invitée par le Festival où elle présentera son court métrage Les 400 pages;
- Maja-Ajmia Zellama, diplômée de l’Ecole Sint Lukas en Arts audiovisuels (Bruxelles) en 2020; en cours de réalisation de son premier long métrage;
- Cringuta Pinzaru, réalisatrice et directrice de photographie d’origine roumaine, ayant professé une quinzaine d’années au Maroc.
14:50 Débat avec le public
Les témoignages et le débat seront animés par la journaliste Nathalie Caprioli (CBAI).
15:50 Pause café et discussion informelle entre les participant(e)s.
16:30 Clôture de la table ronde.