Rencontre autour de la communauté albanaise
Tamala
Le groupe Tamala (« voyageurs »), à l’image de son nom, explore les infinies possibilités de la rencontre entre la kora, le violon, l’harmonica et la voix. Après plusieurs années sur les routes à jouer sur de nombreuses scènes et dans de nombreux pays, Tamala présente son troisième album Diboli.
Diboli, village frontalier entre le Sénégal et le Mali d’où les ancêtres de Mola Sylla sont originaires, symbolise le lien avec le passé. L’album est un hommage à tous les musiciens ayant contribué aux riches traditions musicales de l’Afrique de l’Ouest mais dont les noms ont souvent disparu au cours de l’histoire. Par la même, il désigne tous les ancêtres qui ont participé à leur manière au développement de l’humanité. Ce lien spirituel avec le passé dans un contexte contemporain transparaît dans chaque note de l’album.
Musicalement, Tamala montre ici son côté le plus polyvalent. Il y a bien sûr la voix puissante de Mola Sylla. Non seulement il vous fait haleter jusqu’à la toute dernière note, mais il vous surprend également avec un éventail étonnant d’instruments fabriqués lui-même. Le virtuose de la kora Bao Sissoko se distingue non seulement en tant que soliste doué et sensible au groove, mais aussi en tant que compositeur. Au violon, le très polyvalent Wouter Vandenabeele ajoute une touche européenne contemporaine, faisant de Tamala plus que la somme de ses parties. Un quatrième musicien, Olivier Vander Bauwede, vient de rejoindre le projet et ajoute des sonorités blues à la musique de Tamala avec l’aide de son harmonica.