Francine Esther Kouablan
L’interculturalité et sa convergence avec l’antiracisme

A quoi sert (encore) l’interculturel ? – épisode 2/3

Francine Esther Kouablan est directrice du MRAX (Mouvement contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Xénophobie). Comment est-elle devenue la première femme migrante d’origine subsaharienne à la tête du MRAX ? Comment cette posture a-t-elle galvanisé la communauté subsaharienne en Belgique ? Pourquoi le fait d’être concerné.e est fondamental ? Comment recréer de la confiance au sein de ces communautés ?

 

Ce portrait fait émerger les nouveaux défis de l’interculturalité, dans sa convergence avec l’antiracisme

SÉRIE

A quoi sert (encore) l’interculturel ?

 

Dans un contexte où les crises se multiplient et se durcissent, la question de l’efficacité de l’interculturel n’est pas rhétorique. Des critiques pointent les limites de cette approche, son incomplétude, voire sa mièvrerie au vu des défis actuels de cohésion sociale.

Profitant des réflexions collectives brassées au sein d’un événement autour du projet Zelda, projet européen de formation à l’interculturel impliquant le CBAI et 5 autres associations, nous avons réalisé trois portraits vidéos d’acteur·ices œuvrant sur ces nouveaux défis de l’interculturalité.

Dixit

« L’interculturalité, c’est comme un creuset, un pot commun, où toute les spécificités rentrent. Ces spécificités permettent de faire collectivité.  [… ] C’est faire en sorte que les cultures se parlent, sans s’annuler mais qu’elles se nourrissent entre elles. »