#378 - septembre/octobre 2025

Penser le travail social avec les jeunes et le quartier

A La Docherie, un quartier marqué par la désindustrialisation de la région de Charleroi, les institutions locales partagent une analyse: les jeunes se doivent d’être accompagnés. Mais les travailleurs sociaux gagnent-ils à échafauder et orienter seuls leur intervention? Est-il envisageable de distinguer aussi dans cet accompagnement l’émergence de savoirs juvéniles? Cette analyse découle de la thèse de l’auteur, soutenue en 2024 à la Faculté de Philosophie et Sciences sociales de l’ULB.

 

La Docherie est un quartier de Charleroi qui se développe à la fin de la première moitié du 19e siècle grâce à l’essor industriel du charbon et de la sidérurgie. La crise de ces secteurs à partir des années 1960 fait vaciller économiquement le bassin d’emploi, et la population, principalement tournée vers ces activités professionnelles, bascule dans la précarité et la pauvreté.

 

De longue date, La Docherie est l’objet d’actions psychosociales pour soutenir la population. Cette intervention se multiplie et se professionnalise après 1970. Cependant, les conséquences multiples et persistantes de la destruction de l’emploi industriel, incitent différentes institutions, au début des années 1990, à échanger sur leurs pratiques respectives et à réfléchir à la création d’actions collectives. Une assemblée d’échanges et de transmission des savoirs, dénommée Groupe Porteur de Marchienne Docherie1 est créée à cet effet.

 

Progressivement, l’accompagnement des jeunes devient central pour l’assemblée. Il est décidé de développer un projet dont l’objectif est de mieux connaître les 12-25 ans et de proposer une intervention le cas échéant. Ce projet porté collectivement voit le jour en 2009 et est intitulé Espace Jeunes. Trois travailleurs sociaux sont mandatés à sa gestion. Cette politique locale de la jeunesse a pour particularité d’émaner de cet ensemble bigarré d’organisations actives à La Docherie et non d’une intervention de la Ville de Charleroi.


D’observer les jeunes à observer le travail social

 

Assistant social de formation, j’intègre Espace Jeunes en 2010 avec pour mandats le développement des activités du projet, sa pérennisation par la recherche de moyens financiers et apporter aux organisations fondatrices une meilleure connaissance de la jeunesse qu’elles peinent à atteindre2. Progressivement, je questionne certaines “préoccupations professionnelles” de l’équipe, dont les analyses font état d’une absence de maîtrise des codes scolaires, d’une piètre estime de soi de la jeunesse. De surcroît, certaines appropriations juvéniles sont perçues comme des manières de “profiter” du projet.

 

Ma recherche doctorale3 prend une orientation définitive lorsque ces “préoccupations professionnelles” deviennent une porte d’entrée pour penser la politique locale de la jeunesse. Si des organisations locales supposent une jeunesse en souffrance, l’identification et le traitement de cette souffrance, excluent-ils d’identifier des savoirs juvéniles? Et par prolongement, est-ce que construire une intervention à destination des jeunes, cela signifie-t-il forcément que les professionnels sont les seuls à la manœuvre? Ou au contraire, “ce que font les jeunes”, les appropriations de l’espace mis à leur disposition, ne témoignent-ils pas d’une co-construction de la politique locale de la jeunesse?

 

Une politique locale de la jeunesse véritablement inédite ?

 

La volonté du Groupe Porteur est de créer un projet pérenne et inédit4. Pourtant, la fabrication d’Espace Jeunes et sa mise en application montrent l’imbrication de deux caractéristiques majeures qui interrogent cette intervention voulue singulière.


Premièrement, pour le Groupe Porteur, porter collectivement une politique locale de la jeunesse repose sur une certaine “tradition” à intervenir à La Docherie. L’ancrage historique des organisations révèle l’existence de nombreuses tentatives antérieures qui assoit la légitimité d’un savoir et d’une volonté d’accompagner la jeunesse. De sorte que la définition du problème social des jeunes et les manières d’intervenir à leur égard ont pour socle un “consensus”, celui de leur nécessaire prise en charge. Et ce “fait avéré” n’occasionne pas/plus de mise en problème. En quelque sorte, les “choses sont ainsi” et, dès lors, l’encadrement se développe dans un certain conformisme envers un “ordre établi”. Il se manifeste une forme d’”acceptation sereine” de la complexité, voire d’impossibilité de “changer les choses”. Espace Jeunes opère par conséquent une “fonction de légitimation”5.

 

Deuxièmement, bien qu’il ait été envisagé de développer des rapports “qui ne reposent pas sur le rapport de force”, dans l’intervention, il se réinstaure un rapport entre des professionnels “experts” et des jeunes “profanes” aux parcours bousculés6. De sorte que l’accompagnement consiste à suivre cette voie de “savoir ce qui est bien pour l’autre” ou pour le moins, de “savoir qu’il y a quelque chose qui peut être bien/mieux pour l’autre”. “Savoir ce qui peut être bien pour” autrui, doit se comprendre par son extension. Si on sait ce qui est bien pour quelqu’un, c’est que l’on sait – aussi – ce qui ne l’est pas, ou que l’on observe quelque chose qui est de l’ordre du “manque”, du “dysfonctionnement”.

 

Il n’est pas question de prétendre que les “difficultés” identifiées n’ont aucune consistance et que les analyses des professionnels sont erronées. En revanche, je souhaite interroger la dynamique par laquelle certains se placent en position de pouvoir déterminer ce qui semble problématique pour une frange de la population et d’en envisager l’encadrement. Ainsi, la construction de l’intervention sociale à l’égard de la jeunesse consacre-t-elle un rapport “expert”/”profane”, “inamovible” ou justement, permet-elle d’entrevoir, une autre répartition de l’expertise, propice à la reformulation du problème social? On suivra deux mises à l’épreuve de ce rapport: la co-construction du travail social, et le projet comme espace d’expression des savoirs juvéniles face à des formes de domination.

 

Un travail social co-construit

 

L’inauguration d’Espace Jeunes et la création des permanences nécessitent rapidement l’ajustement du fonctionnement initial en raison de situations plus ou moins éprouvantes7. En effet, le travail social, n’apparaît pas/plus donné, mais “en train de se faire”8 avec les protagonistes en présence. Le rapport initial construit autour du “savoir ce qui est bien pour” les jeunes, ne peut se limiter à “interpréter” – pour eux. Les professionnels doivent “expérimenter avec” les jeunes pour reconfigurer la coexistence et plus généralement, le travail social. Ainsi, jouer au ping-pong, lorsque c’est “expérimenter avec”, montre un espace progressivement partagé entre jeunes et professionnels, dans lequel les règles d’usage dans le quartier sont partiellement reproduites. Passer du temps entre jeunes et travailleurs sociaux permet de construire progressivement une relation instituant un respect mutuel. La consommation de cannabis représente une sérieuse mise à l’épreuve qui bouscule tant les permanences que le Groupe Porteur, en raison des approches distinctes au sujet de cette pratique illégale. Là encore, la coexistence des pratiques doit se repenser et les travailleurs sociaux apprennent qu’un “compromis”, s’il ne tient pas compte de tous, il ne tient que peu de temps9.

 

De même, susciter la participation du plus grand nombre et vouloir réduire la distance entre jeunes ont des conséquences inattendues. Alors que des membres de la bande feignent la participation pour occuper le bâtiment le plus longtemps possible, de leur côté, les “anciens jeunes” s’appuient sur la méthode participative pour élaborer des règles garantissant l’”entre-soi social et culturel”.


En somme, le “vivre avec les jeunes” imaginé par le Groupe Porteur ne se limite pas à dispenser un savoir à sens unique, mais incite à répondre prioritairement à “comment faire coexistence”. Fabriquer Espace Jeunes représente une mise à l’épreuve permanente plutôt prometteuse car elle implique de percevoir que chaque protagoniste peut se prévaloir d’une contribution et que les appropriations juvéniles, quelles qu’elles soient, alimentent une co-construction de l’intervention sociale.

 

Espace Jeunes, un lieu d’expression des savoirs juvéniles

 

Une deuxième mise à l’épreuve du rapport entre des “professionnels qui savent” et des “jeunes au parcours chahuté” s’observe dans les appropriations inattendues des accompagnements qui révèlent des “savoirs d’expérience10” et le fait de “savoir s’exprimer”.

 

Les accompagnements scolaires et dans les premières démarches d’insertion socioprofessionnelle11 créés par les travailleurs sociaux trouvent grâce aux yeux du Groupe Porteur en raison du “consensus” que représentent les trajectoires scolaires chaotiques et les difficultés d’insertion socioprofessionnelle des jeunes. Pourtant, ces formes de domination les habilitent aussi, car elles leur permettent d’acquérir des savoirs. Mettre en exergue les appropriations juvéniles au cœur du travail social “en train de se faire” ne consiste pas à nier la domination, mais s’envisage comme des manières d’y répondre, d’atténuer ou de contourner ses effets.

 

Intégrer les pratiques de recomposition économique locale

 

A l’école, les pratiques juvéniles de “résistance”, de “détournement” sont courantes et visent à créer de l’amusement ou à gagner du temps. Elles se prolongent à Espace Jeunes pour obtenir des “ressources supplémentaires” et témoignent du rapport “utilitaire” des jeunes à leur parcours scolaire. Dès lors, l’accompagnement se reconfigure en une “production négociée”, où la “ruse” consiste à bénéficier d’un soutien le plus complet possible pour remettre à l’enseignant une réalisation qui correspondra aux exigences attendues. Certains négocient jusqu’à “faire faire” les dossiers scolaires par les travailleurs sociaux12. Agir de la sorte, pour les jeunes qui ont acquis une certaine compréhension de la dynamique scolaire, c’est miser sur le fait que les professionnels ne méconnaissent pas les normes scolaires et prendront toute la mesure de l’écart entre la situation de l’élève et ce qui est attendu par l’école.

 

L’accompagnement à la réalisation de curriculum vitae pour sa part montre deux choses. Tout d’abord, il relève aussi de la “production négociée”, du “faire faire”, pour bénéficier d’un entretien au moment souhaité pour soi, ou un ou une proche. Il est aussi une tentative de “ruser” avec les services d’accompagnement vers l’emploi, afin de gagner du temps ou d’améliorer le rapport à ces institutions. Ainsi, la réappropriation de l’accompagnement de première ligne témoigne de son inscription dans les “ressources de proximité” ou les “logiques de solidarité” à l’œuvre dans le quartier.

 

Et l’accompagnement permet aussi de rendre compte que le travail demeure un principe organisateur dans le parcours de vie des jeunes de La Docherie. Cela s’observe notamment par les réorientations vers des filières d’enseignement professionnalisant, dont les stages en entreprise se prolongent et offrent des opportunités de rémunération et d’acquisition d’un “savoir d’expérience”. Ou aussi par la recomposition de l’activité économique et laborieuse par la population du quartier, à laquelle les jeunes sont initiés, garantissant de la sorte une transmission de “savoirs locaux”, que ces derniers peuvent également acquérir en autodidactes, dans cette dynamique locale du travail “socialement appris”.

 

Un espace d’expression

 

“Savoir s’exprimer” est un autre aspect du “savoir y faire avec la domination”. Espace Jeunes se montre en effet réapproprié de manière inattendue, pour représenter un espace sécurisé d’expression. En matière de rapport à l’école, les jeunes dénoncent aux professionnels les injustices et discriminations dont ils peuvent faire l’objet. En ce qui concerne les filles, si elles se présentent en moins grand nombre13, elles composent un espace où l’on dépose ses craintes de discrimination, ses agacements. Les échanges avec leurs condisciples ou les professionnels abordent le rapport à l’islam, l’islamophobie, la trajectoire de vie ou encore les rapports entre immigration et travail.

 

Cette prise de parole atteste d’une certaine expertise des jeunes non seulement en matière de parcours scolaire mais aussi au sujet de leur trajectoire de vie de façon plus générale. Par conséquent, “savoir s’exprimer” permet d’acter la reconfiguration d’Espace Jeunes en un lieu où s’exprime une “conflictualisation en mode mineur”, où l’on peut faire exister un “eux”/”nous” hétérogène et dénoncer des dysfonctionnements, des injustices.

 

Observe-toi toi-même

 

Il est prometteur d’envisager l’articulation entre observation et intervention. Mais la politique locale de la jeunesse, aussi volontariste et bienveillante soit-elle, peine à prêter attention à ce qui s’exprime en son sein. Observer depuis la posture d’”expert” invisibilise les savoirs des jeunes et tend à rendre insoluble les “préoccupations professionnelles”. Espace Jeunes gagnerait probablement à se remémorer sa double mission initiale pour attester de la co-construction au cœur du projet. En cela, il est peut-être riche de suivre l’invitation de l’écrivaine et philosophe Starhawk : donner du temps à l’observation pour mieux connaître l’espace dans lequel on évolue et ne pas se précipiter dans une intervention inappropriée. Armé de cette nouvelle posture et parvenir à penser la politique locale de la jeunesse par le prisme de la co-construction, c’est pouvoir “donner des prises” à l’ensemble des protagonistes “concernés” par le problème scial des jeunes de La Docherie.

[1] Actuellement, le Groupe Porteur se compose du CPAS Charleroi, la maison médicale “La Glaise”, le service de santé mentale “La Pioche”, Culture et Développement, l’ONE, le CIEP-MOC.
[2] La maison médicale qui m’emploie est particulièrement intéressée par le volet observationnel confié à Espace Jeunes. J’entame par conséquent une forme d’observation participante qui a pour objectif l’alimentation d’un savoir professionnel et l’”optimisation des pratiques” (Mias et Lac, 2012).
[3] L’enquête doctorale a mêlé approche socio-historique, reposant sur l’analyse documentaire, des entretiens semi-directifs et des conversations informelles,
et démarche ethnographique, composée d’entretiens semi-directifs, collectifs et d’une “participation observante” (De Sardan, 2008) des “situations de travail” (Avril et al., 2010).
[4] Les professionnels bénéficient d’une grande liberté dans le choix des activités, du moment que celles-ci œuvrent à l’amélioration de la connaissance de la jeunesse locale.
[5] Les membres du Groupe Porteur peuvent se montrer sceptiques à l’égard de certaines politiques publiques ou dénoncer les nombreux effets néfastes
de la désindustrialisation locale pour la population du quartier. Et en même temps, ces organisations dispensent des raisonnements usuels: l’importance de la réussite scolaire, les prérequis pour une insertion socioprofessionnelle convaincante, ou encore la nécessaire “mixité” garçons/filles. De leur côté, les professionnels mobilisent dans leur mission quotidienne, les “étalons” et le “capital” en vigueur, en matière scolaire ou de monde du travail et les valident par la même occasion.
[6] Elsa Roland (2013) observe l’imbrication de deux formes de « rapport d’assujettissement » au cours du 19e siècle : le rapport professeur (adulte)/enfant, et le rapport “savant” / “ignorant”. Le premier prend la forme d’un “processus d’infantilisation” dans lequel l’enfant doit être respecté, préservé et réclame, entre autres, une adaptation des connaissances “à leur petite portée”. Le rapport “avant” / “ignorant” pour sa part, se caractérise par une logique de “hiérarchie des intelligences et des méthodes”. Autrement dit, une distinction se manifeste entre d’un côté un “savant”, c’est-à-dire, un “homme éclairé, instruit” et de l’autre, “l’ignorant” qui est “identifié à l’homme du peuple”.
[7] Entre 2012 et 2014, la permanence est bousculée par l’arrivée d’une bande de garçons. Jusque-là, les jeunes présents acceptent assez volontairement les propositions d’activités des travailleurs sociaux. L’arrivée d’une bande préconstituée vient reconfigurer la dynamique. La coexistence est alors marquée par l’émergence d’une “culture de rue” de “codes culturels locaux” dont la bande est friande. La participation des nouveaux arrivants est beaucoup plus variable, des formes d’opposition aux professionnels se manifestent et l’appropriation du local se fait énergique, parfois même brutale, au détriment des “anciens jeunes”.
[8] Dans la pensée pragmatiste, le monde “n’est pas donné” mais constamment “en train de se faire”. Ce qui est entrepris ne connaît pas de stabilisation définitive et tout processus fait l’objet d’une “dimension transactionnelle”. Dans une lecture du travail social, Espace Jeunes se co-construit perpétuellement, dans une coexistence entre protagonistes, amenés à s’ajuster et intervenir dans un bricolage quotidien et permanent.
[9] Certains membres de la bande consomment du cannabis. Cependant, si des tentatives de contournement de l’interdiction de rouler un joint dans le local persistent, elles s’accompagnent malgré tout d’un dialogue professionnels/jeunes. Un bricolage laissant de côté les aspects légaux et sanitaires peu opérants ici, est initié. Il vise à laisser “rouler” discrètement dans les toilettes. La tentative est intéressante mais demeure fragile, car la discrétion que les professionnels déploient est en mesure d’abîmer la confiance avec les non-fumeurs. Le “compromis” sera dès lors abandonné.
[10] Selon Demailly et Garnoussi (2015), il s’agit d’une “connaissance pratique, dynamique, évolutive, dispersée qui n’est ni la science ni la technologie”
qui reste propre à chaque “expérimenté”.
[11] Il s’agit de la réalisation ou la mise à jour d’un curriculum vitae et d’une lettre de motivation pour les jeunes qui recherchent un job étudiant ou qui entrent dans la vie professionnelle.
[12] A noter que “faire faire” peut parfois inclure une tentative de rendre le travailleur social complice de la “ruse”.
[13] Pour de nombreux professionnels de l’intervention psychomédicosociale locale, la faible visibilité des filles dans le quartier et tout particulièrement à Espace Jeunes inquiète et s’exprime dans les termes d’un déficit probable de “mixité” au sein du projet. En cela, les filles constituent un autre fragment du problème social des jeunes.

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