Altay Manço

Entre l’expression de la diversité et la nécessité de vivre ensemble

A quoi sert (encore) l’interculturel ? – épisode 3/3

Altay Manço est docteur en psychologie sociale de l’Université de Liège et il est actuellement le directeur scientifique de l’IRFAM, l’Institut de Recherche, Formation et Action sur les Migrations, un organisme d’éducation permanente au service des professionnels de l’action sociale, de l’éducation, du développement culturel et économique.

 

Altay interroge ici le concept de culture et la « matière interculturelle ». Il pense l’interculturalité dans une dimension historique et partage ici le fait que ce qui est nouveau, ce sont les revendications des inégalités, ainsi que leurs intersections au sein de cette « hyper diversité »; une maman qui travaille, un musulman homosexuel, un binational bi-électeur … Est-ce que le racisme a un coût ? Qu’est-ce que le « xéno-scepticisme » ? Altay nous emmène ici dans une réflexion sur la recherche d’une équité.

SÉRIE

A quoi sert (encore) l’interculturel ?

 

Dans un contexte où les crises se multiplient et se durcissent, la question de l’efficacité de l’interculturel n’est pas rhétorique. Des critiques pointent les limites de cette approche, son incomplétude, voire sa mièvrerie au vu des défis actuels de cohésion sociale.

Profitant des réflexions collectives brassées au sein d’un événement autour du projet Zelda, projet européen de formation à l’interculturel impliquant le CBAI et 5 autres associations, nous avons réalisé trois portraits vidéos d’acteur·ices œuvrant sur ces nouveaux défis de l’interculturalité.

Dixit

« Quelqu’un qui vient d’un pays dont on ne prononce même pas le nom convenablement, dont on ne connaît pas la capitale et qui a fait ses études dans toutes sortes de circuits qu’on ne connait pas du tout, on va être sceptique, parce qu’on ne les connaît pas. Et à partir de là, les biais s’installent. »