La Ville Déracinée
L’idée de la ville à travers le regard des migrants
La Ville Déracinée est un cycle d’ateliers de cartographie menés avec des primo-arrivant·es, dans le cadre du projet pluriannuel URBE – Urbanisme Émotionnel. Développé par l’urbaniste Nausicaa Pezzoni et expérimenté à Milan, Bologne, Naples, Paris ou encore Cyphre, le projet La Ville Déracinée arrive pour la première fois à Bruxelles. Il propose une méthode originale de cartographie inspirée notamment des travaux de Kevin Lynch.
À travers des ateliers menés avec des primo-arrivante·s, il explore la manière dont ces personnes perçoivent et traversent l’espace urbain, révélant les difficultés rencontrées et les points d’ancrage qui structurent leur expérience de la ville. Cette démarche vise à élargir la représentation urbaine en intégrant la multiplicité des regards et des vécus, afin de construire des représentations de la ville plus justes, inclusives et utiles pour toutes celles et ceux qui la parcourent.
Cette rencontre sera l’occasion :
Les associations ayant participé aux ateliers: Projet Ex.Tre.M, BELRefugees Forest, Centre hellénique de Saint-Gilles, Centre de Médecins du Monde d’Evere.
Un projet de Nausicaa Pezzoni (Politecnico di Milano | Centro Studi Assenza ), en collaboration avec Medeber Teatro et le CBAI
Avec le soutien du subside PCI 2025 – Fédération Wallonie-Bruxelles.
URBE – Urbanisme Émotionnel
La Ville Déracinée constitue la dernière action du projet pluridisciplinaire et multiannuel URBE – Urbanisme Émotionnel, porté par Medeber Teatro depuis 2021.
URBE explore la cartographie sensorielle de Bruxelles à travers les voix, les corps et les perceptions de ses habitant·e·s, en particulier des personnes issues de la migration. Le projet se conclura par une grande exposition immersive, où la capitale sera racontée à travers les milliers de regards qui la façonnent.
URBE est un projet socio-éducatif itinérant destiné à des adolescent.es de 12 à 16 ans, ayant pour objectif d’explorer la relation entre l’espace urbain quotidien dans lequel ils évoluent et leur vécu personnel, à partir de leurs sens, de leur mémoire et de leur imagination. En alliant les langages de la photographie et de la chorégraphie, enseignés par le biais d’ateliers hebdomadaires donnés par Diego Ravier et Francesco Moraca, les participant.es apprennent à exprimer leur vécu émotionnel et sensoriel par l’utilisation de nouveaux moyens d’expression. Après deux éditions organisées respectivement à Saint-Gilles et Uccle, le projet continue son parcours expansif pour se développer prochainement dans d’autres communes bruxelloises.