
#375 - janvier/février 2025
Chilien·nes de Belgique
L’intime et le collectif
#375 - janvier/février 2025
Composite associatif des exilés révolutionnaires latino-américains à Bruxelles
La première communauté latino-américaine installée durablement à Bruxelles est celle des exilés fuyant le coup d’État du 11 septembre 1973 au Chili, dont une partie significative est composée de latino-américains déjà exilés au Chili. Dès lors, des milliers d’exilés latinos trouveront refuge en Belgique, la plupart à Bruxelles. S’imaginant que leur passage par le plat pays sera bref, nombre d’entre eux envisagent un retour rapide. Mais les dictatures militaires qui sévissent sur presque tout le continent se renforcent. Ils ne peuvent alors que s’incliner devant la réalité: le séjour en Belgique sera bien plus long que prévu.
Au cours des semaines qui suivent le renversement du gouvernement de Salvador Allende le 11 septembre 1973, 106 personnes demandent refuge à l’ambassade belge à Santiago: 85 Chiliens, 20 Latino-américains non Chiliens exilés au Chili de l’Unité populaire, et un Belge qui vivait au Chili1.
Le premier contingent d’exilés qui débarque à Zaventem le 8 novembre 1973, se compose d’un Argentin, deux Brésiliens, quatre Boliviens et trois Dominicains2. Paradoxalement, il n’y a pas de Chiliens parmi eux. Deux décennies plus tard, le vendredi 18 mars 1994, arriveront à Bruxelles les quatre derniers prisonniers politiques de la dictature chilienne, restés en prison sous le premier gouvernement élu en 1989 et qui gouvernait depuis mars 1990.
Entre ces deux dates symboliques – novembre 1973 et mars 1994 –, plusieurs milliers de Latino-américains trouveront refuge en Belgique. Nous n’avons pas de données précises sur leur nombre. Ils seraient entre 5.000 et 8.000 selon les estimations des anciens responsables de l’accueil des exilés.
La plupart d’entre eux s’installeront à Bruxelles, attirés sans doute par les opportunités de travail et d’études et parce que la capitale est le siège des grandes activités de l’opposition aux dictatures et de solidarité envers les victimes. Il n’y a cependant pas de concentration d’exilés latino-américains dans un secteur de la ville. Si, à la fin des années 1970, les exilés appelaient Chile chico [petit Chili] le quartier de la commune de Neder-Over-Heembeek3 où se situent les logements sociaux, ce sobriquet est plus symbolique que réel car quelques dizaines de familles chiliennes tout au plus y habitaient.
Cet exil va bénéficier d’un élan de solidarité exceptionnel, qui mobilisera la plupart des organisations politiques, solidaires et syndicales ; résultat sans doute du grand courant de sympathie qu’inspira le projet de socialisme démocratique de l’Unité populaire. Pratiquement toutes les gauches, qu’elles soient socialistes, communistes, chrétiennes ou libres-penseurs, étaient représentées au sein du gouvernement d’Allende et s’identifiaient avec ses objectifs. Trois jours seulement après le coup d’État, le jeudi 14 septembre 1973, le PS, la FGTB et le Comité Europe-Amérique-latine (CEAL), convoquaient la première manifestation de solidarité à la Maison des Huit heures de la FGTB, place Anneessens.
Début 1975, un Collectif d’accueil aux réfugiés du Chili (COLARCH) sera constitué. Il s’agit d’une structure unique et pluraliste, probablement la première de ce type en Belgique, qui fédère 12 associations4. Ce Collectif se charge non seulement d’obtenir des visas et d’aider à réorganiser la vie des exilés qui ont souvent connu la prison, la torture et la “disparition” de proches, mais aussi d’exercer des pressions pour défendre les victimes sur place.
La première génération d’exilés latino-américains qui arrive entre 1973 et 1982 a vécu pleinement le gouvernement de Salvador Allende et le coup d’État. A l’instar de la répression sur place qui s’attaque à tout individu suspect de s’opposer à la dictature, les demandeurs de refuge proviennent de toutes les classes sociales. Et à partir de 1976, se joignent à eux ceux qui viennent d’Argentine, d’Uruguay et de Bolivie, mais dans ce dernier cas, il s’agit surtout de militants intellectuels.
A partir de 1983, les exilés chiliens ont un nouveau profil. Il s’agit en général de jeunes pour qui l’Unité populaire et le coup d’État ne sont que des souvenirs d’enfance. Par contre, ils ont connu la dictature, les luttes clandestines et les grandes “journées de protestation” qui débutent cette année-là.
Si la dictature chilienne se prolonge jusqu’en 1990, des vents de changements soufflent en Amérique latine dès 1978 et encouragent les premiers retours. A partir de 1978, après une certaine ouverture politique au Brésil, des Brésiliens commencent à faire leurs bagages. Tout comme des Argentins qui retournent à partir de 1983, après les élections qui suivirent la guerre des Malouines. Les Uruguayens rentrent en 1984, après les élections et le départ des militaires. Environ la moitié des exilés chiliens prendra le chemin du retour pendant les décennies de 1980 et 1990.
A partir de 1980, une nouvelle vague de Latino-américains composée d’immigrants dits économiques arrive à Bruxelles. Ces Latinos cherchent souvent à subvenir aux besoins de la famille sur place ou tentent simplement d’échapper aux difficultés, mais aussi aux conflits. Il s’agit principalement d’Équatoriens, de Dominicains, de Brésiliens et de Colombiens, sans doute moins politisés que les exilés et certainement moins visibles socialement. Ces nouveaux immigrés s’organisent souvent autour des églises et sont largement majori-taires parmi les Latino-américains.
Les premières années, à l’instar de leurs “collègues” espagnols qui les ont précédés, les exilés latino-américains sont sans doute agités par deux sentiments: ce sont des militants mais aussi des personnes déracinées violemment.
D’une part, leur engagement les incite à poursuivre leurs activités politiques. Ceci prend la forme des réunions – souvent interminables – où il est question de dictature, résistance, victimes, mais surtout de poursuivre la lutte. Cette obsession marquera longtemps l’exil. D’autre part, l’éloignement stimule la nostalgie du pays perdu, surtout lorsqu’il est forcé. Durant ces mêmes réunions, on évoque avec tristesse la belle terre, ses imposantes montagnes baignées par de vastes mers, les gratins de maïs exquis et les vins, toujours inégalés.
Dans un premier temps, les exilés s’organisent principalement autour des partis politiques exilés; ceux qui composaient l’Unité populaire ou le MIR (Mouvement de gauche révolutionnaire). Parfois seuls, parfois associés, ces partis veulent faire connaître leurs analyses mais surtout dénoncer le drame des victimes et faire naître la solidarité. Ils trouvent une petite place dans des partis “frères” en Belgique, au PS, dans la salle Marx du PC, ou encore dans les locaux d’AMADA-TPO (actuel PTB), de la LRT (actuelle LCR) et du périodique POUR. Les grandes activités se concertent avec le Comité Europe-Amérique latine (CEAL), lié à OXFAM.
Toutefois, vers 1976, le Chili ne peut rester la seule priorité de la solidarité belge; l’Argentine, la Bolivie ou l’Uruguay requièrent aussi des actions urgentes où la solidarité peut sauver des vies. Le COLARCH élargit son action aux autres pays sous dictature, malgré les objections nationalistes de certains exilés chiliens. Il devient par ailleurs évident que l’exil sera long. A cette époque, pratiquement toute l’Amérique du Sud et centrale subit des régimes militaires, à l’exception de la Colombie et du Venezuela.
Dans cette nouvelle situation, l’importance des partis politiques exilés a tendance à s’effriter. Ils vont connaître de nombreuses divisions et défections, ce qui provoque une augmentation du nombre d’exilés sans parti ou associés à des fractions non représentées par les partis officiels. Ils cherchent des lieux d’expression politique, mais aussi culturelle. Un espace de rencontres où traditions culinaires, danses, folklore, littérature peuvent s’exprimer.
Ces locaux n’ont pas vraiment été choisis mais plutôt trouvés là où existait un espace disponible relativement important et pas trop cher. Devenus lieux de rencontre et d’activités diverses, allant de réunions politiques et syndicales, conférences, séminaires, présentations de livres, de films avec débat, aux thérapies, ces locaux ont été de toute première importance. Ce n’est probablement pas un hasard si les trois premiers locaux se situent près de la gare du Midi, un quartier populaire. Par la suite, lorsque cette communauté sera mieux installée dans la ville, les nouveaux locaux se situeront dans des quartiers plus aisés.
Les locaux politiques des groupes exilés se sont montrés pertinents lorsqu’ils remplaçaient l’activité politique interdite au pays. Le rétablissement d’une certaine démocratie – même si elle est de “basse intensité” – a rendu caduque l’activité politique intense à l’étranger. Avec toutefois des exceptions. Les activités des communautés chiliennes exilées ont joué un rôle majeur dans le combat pour obtenir le jugement de Pinochet lors de son arrestation au Royaume-Uni en octobre 1998.
En 1964, le Conseil Épiscopal Latino-américain (CELAM), avec l’appui du Mouvement International des Étudiants Catholiques (MIEC-Pax Romana), a créé le Service Européen des Universitaires Latino-américains (SEUL asbl). Ses ob-jectifs sont de “créer un champ de réflexion critique sur l’Amérique latine” et “donner un service d’information et d’accueil aux étudiants latino-américains en Europe”5. A partir de 1969, quelques volontaires armés d’une stencileuse ont publié Boletín du SEUL, publication proche de la théologie de la libération.
Dès l’arrivée des exilés, le SEUL contacte certains d’entre eux, plutôt des non-Chiliens ou des exilés sans partis, et leur offre les pages du Boletín. De cette rencontre naîtra l’idée de transformer le SEUL en Maison de l’Amérique latine. La Casa de América latina (SEUL) ouvre ses portes en 1975, soutenue essentiellement par un subside de la Coopération au développement. Elle offre un centre de documentation, une bibliothèque, une cafétéria et sera le siège de l’activité de plusieurs comités qui en font leur adresse légale; aussi bien des comités de défense des droits humains et des droits syndicaux que l’Association de familles de détenus-disparus, le Groupe de femmes latino-américaines, ou encore des comités associés à un pays comme le Nicaragua, le Salvador et d’autres.
Ce foisonnement d’activités fait de la Casa une référence pour les exilés latino-américains au-delà des frontières belges: elle sera le siège de conférences de dirigeants exilés ou de séminaires comme celui des militaires cons-titutionnalistes qui ont refusé de participer aux coups d’États. Des personnalités comme Hortencia Bussi, la veuve de Salvador Allende; Ernesto Cardenal, le prêtre-poète lié à la théologie de la libération et ministre de la Culture du Nica-ragua; Adolfo Perez-Esquivel, l’argentin prix Nobel de la paix (1980), ont donné des conférences et des interviews à la revue Franja. Par ailleurs, Evo Morales, futur président de la Bolivie et la fille d’Ernesto Guevara ont également participé à des activités.
Sur le plan culturel, la Casa reçoit des artistes en tournée, accueille de nombreuses expositions et une Peña6 hebdomadaire, en plus des ateliers créatifs et d’autres activités pour les jeunes. En octobre 1978, la Casa est le lieu de rencontre de quelque 80 femmes latino-américaines exilées qui militent dans des organisations féministes à Londres, Paris, Stockholm, Lausanne et Bruxelles. Si toutes les participantes encouragent la formation des groupes autonomes de femmes, la revendication de “l’égalité juridique, politique et économique de la femme par rapport à l’homme”, ainsi que le droit à la contraception et à l’avortement, le débat porte sur la participation des femmes aux luttes politiques “qui mène le prolétariat pour son émancipation définitive”7.
La création du COLAT (qui existe encore sous le nom EXIL) figure parmi les activités marquantes de cette époque. Jorge Barudy, psychiatre chilien réfugié en Belgique, prend en charge l’aide psychologique destinée à certains exilés qui souffrent des traces physiques et psychiques de la torture et d’autres formes de violence organisée. Sa thérapie se base sur la psychologie communautaire qu’il avait pratiquée au Chili.
De ces premiers cas naît l’idée de créer un centre spécialisé susceptible d’offrir un accompagnement médical et psychologique aux victimes, dans un cadre qui cherche une réinsertion sociale critique, c’est-à-dire qui n’oublie pas la cause de la torture et de l’exil ni les projets d’une société plus solidaire. Grâce au soutien du Pr Franz Baro de la KUL et d’autres institutions catholiques, le Collectif de travail psychosocial (COLAT) verra le jour. Cette équipe de professionnels de la santé soutient les exilés “adultes” et met en place un programme spécialisé “enfants” affectés par les souffrances de leurs proches.
Le COLAT a également créé la revue Franja, qui, au-delà des sections “politique”, “culture” et “femmes”, aborde aussi les problèmes de l’intégration à la vie en Belgique. A partir de 1982, la Casa rencontre des problèmes financiers et quittera le local de la rue de Suède en 1985. Elle continuera néanmoins à organiser des activités depuis un bureau bien plus petit.
En 1983, des comités travaillant sur l’Argentine et l’Uruguay constituent l’Association culturelle Uruguay-Argentine (ASCUA) et louent un local à Saint-Gilles, rue du Fort 76. Il sera le siège de la plupart des activités des exilés latino-américains de 1983 à 1990, quand le local doit fermer à cause de vétusté.
En 1990, la communauté latino-américaine visible à Bruxelles est sans doute issue de l’exil, mais le retour est désormais possible. Environ la moitié des réfugiés repart et la réinsertion dans le pays d’origine s’avère parfois difficile; chacun retrouve une société pleine des souvenirs d’une époque jadis solidaire et qui n’est plus. Le pays retrouvé est devenu concurrentiel et individualiste. Et ceux qui restent à Bruxelles ont choisi d’y faire leur vie depuis longtemps. Durant cette nouvelle période, l’importance des partis politiques exilés est en déclin; par contre, les activités “communautaires” demeurent. Elles vont se dérouler dans deux locaux: un grand immeuble dans le quartier du Midi loué par l’association El Rincón latino et celui de la Casa (SEUL) qui réapparaît et loue une maison rue Berckmans à Ixelles.
L’expérience de El Rincón est unique. C’est en effet la seule association à être entièrement supportée par ses membres, sans bénéficier de soutien, ni officiel ni privé. Cette association de fait trouve son origine dans un tournoi de football entre des équipes d’exilés latino-américains. Le fond est bien sûr politique: chaque équipe est souvent composée de militants et surtout d’ex-militants de partis chiliens. Durant les matchs, la vente de plats typiques sert à récolter des fonds pour soutenir les victimes au pays et les organisations de résistance. Le gagnant reçoit la coupe “Salvador Allende”.
L’équipe Los Huasos, une des mieux organisées, constate que les exilés sont en train de s’installer durablement en Belgique. Les couples mixtes sont de plus en plus nombreux et une deuxième génération grandit à Bruxelles. Or, il n’existe plus une organisation ni un lieu rassemblant cette communauté. Le local de la Casa rue Berckmans est étroit et parfois perçu comme élitiste. Un espace devait donc être trouvé pour la diaspora latino, semblable à ceux créés autrefois par les Italiens et les Espagnols. La recherche aboutit en 1994 lorsque Víctor Castro et sa femme Lidia trouvent un ancien atelier textile à louer, au boulevard du Midi 42.
Ce groupe est composé d’anciens militants, souvent d’origine modeste. Il n’a ni l’habitude ni la culture de demander des subsides. Il devient une asbl; Claudio Morales sera président et Ricardo Reyes trésorier. Le groupe décide de l’appeler le local El Rincón latino. Celui-ci vivra grâce aux bénéfices du bar et des apports des membres du club Los Huasos. Les associés peuvent proposer des causes à soutenir financièrement au pays. Leur choix porte souvent sur l’aide aux prisonniers politiques ou à certains syndicats, ou encore aux dispensaires des quartiers défavorisés qui donnent les premiers soins aux manifestants blessés par la police.
Les bureaux sont sous-loués à d’autres associations et parfois prêtés gratuitement. L’ASCUA s’y installe fin des années 1990, après la fermeture du local de la rue du Fort. Une chorale y répète régulièrement.
En 1997-1998, une coordination de 15 organisations y prépare la commémoration du 25e anniversaire du coup d’État. Entre fin 1998 et 2000, El Rincón devient le principal lieu de réunion des groupes exilés lors du “cas Pinochet”; des réunions s’y tiennent pour décider des activités destinées à obtenir le jugement du dictateur, arrêté à Londres du 16 octobre 1998 au 2 mars 2000, à la demande de la justice espagnole.
Cependant, vers 2004, la charge devient trop lourde pour un petit groupe qui souffre de l’usure du temps et dont l’enthousiasme s’amoindrit. Le bar est donné en concession. Une clientèle non politisée commence à arriver, parfois portée sur des activités illicites. L’association cesse ses activités en 2006.
La Maison de l’Amérique latine fonctionne en parallèle à la rue Berckmans. La priorité est alors aux activités culturelles, sans trop de connotation politique, donnant une place importante aux ambassades. Elle n’a pratiquement pas participé aux activités visant l’obtention du jugement de Pinochet. Ce positionnement est condamné par une partie des exilés. La Casa déménage place Flagey et, en 2008, loue un local plus spacieux au n° 27 rue du Collège à St Gilles. Mais effet collatéral de la pandémie Covid et du confinement, la Casa ferme définitivement ses portes en décembre 2022.
Actuellement, l’essentiel des activités sur l’Amérique latine se déroulent dans l’espace Buen Vivir et dans la salle de concert Sounds Resist, les deux à Ixelles, près de la Place Fernand Cocq. Aujourd’hui se pose la question de la trans-mission générationnelle. Les enfants des exilés ayant grandi à Bruxelles ont un rapport avec l’Amérique latine différent de celui de leurs parents. Le prochain défi sera de réussir à passer le flambeau aux générations suivantes et aux immigrants.
[1] Englebert, 2010, La fédération de mouvements de la solidarité en Belgique francophone, pour l’Amérique latine, après le coup d’Etat au Chili, mémoire de master en sociologie, ULg, p. 29.
[2] De l’Argentine: Carlos Malter-Terrada; du Brésil: Roberto Ribeiro, Bruno Talenski; de République dominicaine Orlando Vargas, Carlos Tomás Fernández, Bladimiro Blanco. Et 4 Boliviens.
[3] Lire l’article d’Ema Tytgat Paredes.
[4] Aide belge aux personnes déplacées; Amnesty International; Amnesty International Vlaanderen; Comité belge Europe Amérique latine; Comité national universitaire de solidarité avec le peuple chilien ; Entraide et Fraternité; Femmes Prévoyantes Socialistes; FGTB régionale Bruxelles-Hal-Vilvorde; Oxfam Belgique; Rassemblement des femmes pour la paix; Solidarité mondiale et Broedelijk Delen.
[5] Blasón Borges Lenay A, 2004, L’avènement des organisations interculturelles. Contribution à la théorie du changement organisationnel dans le monde associatif: le cas de la Maison de l’Amérique latine à Bruxelles. Mémoire de Master, Fac de Communication, UCL, Ch. 5.
[6] Peña: rencontre autour de la musique folklorique où une partie du public s’improvise comme musicien amateur.
[7] Franja 8, déc. 1978.